»-. Ă l’Agha Kan Hospital de Nairobi, un jour de printemps, vint au monde la petite Patricia. Le retour dans la grande đ fut l’occasion d’agapes somptueuses, pour tout le personnel, la famille, les voisins et les parents de la petite Patricia. On fit cuire une cinquantaine d’ugalis, ces Ă©pis de maĂŻs bouillis. Les femmes prĂ©parĂšrent huit douzaines d’oeufs durs. Cinq grands plats de riz, six đ„ diffĂ©rentes prĂ©sentĂ©es dans des coupes en bois, et des pyramides de fruits. De longues tables recouvertes de nappes orangĂ©es furent disposĂ©es dehors, au pied de l’acacia. Florence, assise Ă l’ombre, son bĂ©bĂ© dans les bras, Ă©tait trĂšs entourĂ©e.
Suivant la coutume massai, les femmes des rangers s’approchĂšrent pour se moquer Ă haute voix du nourrisson. -. Qu’elle est laide ! Regardez ses â, on dirait des pattes de liĂšvre, ses pieds sont tordus comme des racines de baobab, et sa frimousse est semblable Ă celle d’un babouin !-. Le maire de N’ Kouma s’approcha de Florence. -. ChĂšre Madame, ne les Ă©coutez pas, c’est une vieille tradition de chez nous, il faut Ă©carter le mauvais oeil ! Ici, on ne dit jamais -quel beau bĂ©bĂ©-, on dit le contraire pour effrayer le đ. Entre nous, cette petite fille est superbe !- » Christian Zuber (Le roi des Ă©lĂ©phants)

40x50cm « MĂšre et enfant »
Jâaime beaucoup .
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đđ
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Belle journée
Gérard
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Beau tableau et rituel intéressant dans ce texte !
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Cette peinture est habitée de vie et de réalité vraie, elle est touchante de vrai, elle est une vérité touchante
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O love it!
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