»-. Attaquée de 🌃 par un fort contingent d’Indiens Purus, auxquels tout ce qui était humain était étranger, l’expédition avait été réduite à l’impuissance en un tournemain. Plusieurs porteurs avaient été dépecés et consommés sur place. Au cours de ce funeste barbecue, les deux Blancs, profitant de la chaleur communicative du banquet, auraient tenté une sortie avec ceux de leurs compagnons non encore cuisinés. Seul un péon avait réussi son évasion, grâce à sa parfaite connaissance de la forêt vierge, et au fait qu’il s’était caché dans le tronc creux d’un palissandre. Il avait vu, de ses yeux vu, les deux Blancs rattrapés par les Indiens. L’un d’eux avait eu la tête cassée, l’autre, étroitement lié, avait été entraîné par les ravisseurs.
Quant à savoir qui était mort et qui était vif… Le péon, ignorant évidemment les prénoms, fournissait du survivant une description qui laissait le champ libre à l’exégèse, il était celui qui avait la barbe la plus longue et dont le surnom indien signifiait Qui boit le maté comme un champ de coton après la sécheresse-. Le mort, en revanche, pouvait être facilement reconnu au fait qu’il portait un chapeau en paille de riz et qu’il n’aimait pas le ragoût de 🐒 hurleur. Confronté avec des photographies, le péon avait refusé de reconnaître aucun des deux gentlemen imberbes et bien vêtus qu’on lui présentait. » Paul Guimard (Les Jeunes Veuves)

Bonjour Christine, Waouh ! Ce petit singe qui me fait signe est adorable… Bonne journée de jeudi.
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😊🐒
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Une sombre histoire ! Et qui fait un peu peur ! Beau portait de singe, il est très mignon.
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