»-. De nouvelles dimensions de plaisir sont atteintes de jour en jour. Tous vivent dans une extase permanente. Nous ne faisons tous, tout ce monde que nous sommes, qu’un seul être, et nous atteignons les points culminants d’une intense intercommunication. Nous en arrivons à n’avoir plus qu’une seule pensée, qu’un seul esprit. Nous sommes le cosmos vivant. Les habitants d’Astrobe ne rêvent pas la nuit, car les rêves sont des défauts d’ajustement. Nous n’avons pas d’inconscient, comme en avaient les Anciens, car l’inconscient est le côté obscur, et nous ne sommes que lumière. Pour nous, il n’y a pas d’avenir. L’avenir est maintenant. Il n’y a pas de Paradis, comme le croyaient les Anciens, nous sommes depuis de nombreuses années dans la seule après-vie qui soit. La Mort n’a pas d’importance. » R. A. Rafferty (Le maître du passé)
Le summum de la réflexion, dans un monde pas si facile à vivre… Et surtout à mourir. Voilà qui ne peut que titiller le pinceau de l’artiste. -. Une fois de plus, et peut-être une fois de trop, tu exagères, Christine ! Comment vas-tu mettre en peinture ce monde parfait-imparfait ?

Mon conseil. -. Le sujet est certes aussi vaste que vague, et ouvre des perspectives de composition, à condition de bien cerner les éléments à retenir. Ce qui d’emblée me séduit, c’est bien la vie sur Astrobe, que je suppose être une ville imaginaire à défaut d’être parfaite. Ville que je vais traduire en grand ensemble d’immeubles aussi roses que nos roses illusions, pour mieux nous leurrer, montant haut vers le ciel, en référence au cosmos. -. Tout le reste n’est qu’habillage, ce qui induit tout de même un tracé, des couleurs, et surtout une ambiance.
Joli tableau pour illustrer ce monde utopique, belles couleurs.
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