Gare au chubasco

 »-. Il existe dans cette région une combinaison très particulière de 🗻 et d’étendues d’eau, de sécheresse extrême et d’humidité intolérable. Les vents du Pacifique s’y heurtent aux vents descendus des hauteurs des sierras. Aussi la mer de Cortez est-elle une sorte de creuset où les zones de basses pressions prennent naissance de façon aussi violente qu’imprévisible. Sans le moindre signe avant-coureur, une mer d’huile peut s’y métamorphoser en mer furieuse. Soudain, à l’horizon, se met à tourbillonner un amas de ☁️ noirs, qui avance en chassant devant lui des eaux bouillonnantes. En même temps monte un bruit étrange, un chuchotement lointain qui s’enfle jusqu’à devenir une plainte énorme, assourdissante.

40x40cm « Tempetes« , galerie Laissez-moi vous conter la mer

C’est le chubasco. Contrairement au cyclone et au typhon, il ne vient de nulle part. Il prend naissance sur les lieux mêmes où il sévit. Les heureux possesseurs d’un récepteur radio ne sont pas à l’abri des surprises de la mer de Cortez, car aucun bulletin météorologique n’a jamais annoncé l’approche d’un chubasco. Le pêcheur qui se trouve en mer peut seulement espérer qu’il saura percevoir les premiers avertissements, si subtils, comme par exemple une saute de vent à peine perceptible, ou la brusque formation d’une colonne de ☁️ noirs. » Peter Benchley (Paloma et le grand 🐟)

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