»-. Le samedi du sabbat, ils arrivèrent à l’orée de la forêt maudite. Des chants étranges guidaient leurs pas. Ils approchèrent bientôt d’une clairière où brûlait un 🔥. Des hommes, des femmes, à demi-nus et coiffés de mitres à banderoles, bondissaient et se roulaient autour du bûcher. Les flammes révélaient des épaules osseuses, des poitrines flasques, des fessiers velus. Des ombres gigantesques se tordaient derrière ces silhouettes de chair rose. Un grand gaillard peinturluré en rouge, clamait en claquant des ✋. –Tout ce qui glisse, rampe, grimpe est à nous ! Tout ce qui miaule, piaille, grince, est à nous ! Tout ce qui pique, taille, pince, est à nous !-

–. Voilà nos frères, allons vers eux !-. Lorsqu’ils apparurent, tous les damnés se figèrent dans leur pose, comme frappés de mort. -. Je suis votre ami. J’ai fait le mal. J’appartiens à l’enfer. Acceptez moi dans votre compagnie.-. Mais à peine eut-il achevé ces paroles qu’une 🌊 de fumée déferla sur lui. Lorsque le vent l’eût dissipée en flocons, la clairière était vide et un pas lourd s’éloignait dans la 🌃. Ni Dieu ni 😈 ne voulaient donc de sa carcasse exténuée et de son âme malade ! Il n’était ni à l’un, ni à l’autre ! –. Ah, nous voilà chassés du Paradis et de l’ Enfer, et plus misérables que les baudets !- » Henri Troyat (Les ailes du 😈)
La citation serait, en réalité, de Henri Septat… 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
J’aime beaucoup … comme celui de l’eau (tu sais le petit bleu avec les gouttes).
J’aimeAimé par 1 personne
😊😈
J’aimeAimé par 1 personne
Jolies couleurs ! Pour une sombre histoire.
J’aimeAimé par 1 personne