»-. Mais il n’y eut pas beaucoup de baies en cet été de bebe-nak Oum geda, de sécheresse et de 🔥. Dès le milieu de juin, une brume grisâtre et impalpable commença de planer en 🌊 palpitantes au-dessus des forêts. Depuis trois semaines, il n’avait pas plu. Les 🌃 mêmes étaient brûlantes. Chaque jour, les forestiers inspectaient leurs domaines avec des yeux inquiets, et, au 1er août, dans chaque poste, une vingtaine de métis et d’Indiens parcouraient les pistes en prévision des incendies. Le matin, à midi et le soir, ils grimpaient sur de grands 🌲 et regardaient à travers le brouillard palpitant pour déceler le moindre indice de fumée.

Pendant des semaines, le vent souffla invariablement du sud-ouest, sec comme s’il eût passé sur les sables arides d’un désert. Les mûres se desséchaient sur les ronces. Le fruit du sorbier sauvage se recroquevillait sur sa tige. Les ruisseaux étaient taris, les marais transformés en fours à tourbe. Les peupliers laissaient pendre leurs feuilles étiolées et sans vie, trop flasques pour frémir à la brise. Une fois ou deux, tout au plus, au cours de sa vie, l’habitant de la forêt peut voir les feuilles de peuplier cuites de cette façon par le ☀️ d’été. C’est un signal de danger, présage non seulement de mort possible par l’incendie, mais encore de chasses médiocres pour l’hiver à venir. » James-Oliver Curwood (Nomades du Nord)
Bel arbre, belles couleurs.
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😊🔥
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Le talent est là, qui irradie à chaque éclat de couleur
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