Les joies de la vie de famille

 »-. Sa mère était italienne, une soprano de qualité avec un ego de Diva. Son père était un de ces excentriques dont l’Angleterre a la spécialité. Ni écrivain, ni explorateur, un inadapté qui n’était pas né au bon siècle, constamment en voyage, parcourant l’Himalaya à bicyclette, étudiant la flore des Andes, vivant avec les nomades de l’Indu Kuch. Ce fut au cours d’une de ses rares visites à Londres qu’il rencontra la mère de Bennett. Égarés par la passion et prenant cela pour de l’amour conjugal, ils s’étaient mariés, Bennett était le fruit de cette union.

30x40cm « A la rencontre de l’Inca »

Mais la vie familiale était sans attrait pour les deux parents. On confia le bébé à une parenté éloignée, après quoi on le mit en pension. Son père disparut, avec pour tout bagage un sac à dos et un manuel de conversation bantou, sa mère s’enfuit à Milan avec un jeune ténor. –. Oui. J’imagine volontiers que cela ait pu vous donner une vue désenchantée des joies de la vie de famille. Est-ce que vous ne les voyez jamais… votre père et votre mère ?-. Bennett repensa aux années passées. Il ne reconnaîtrait pas sa mère s’il la rencontrait dans la rue. De son père, Bennett avait reçu une carte postale du Cachemire, lui souhaitant un heureux vingt-et-unième anniversaire. Il avait à l’époque vingt-quatre ans… » Peter Mayle (Le Diamant Noir)

2 réflexions sur “Les joies de la vie de famille

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