». Aussi, quand Lord Beresford avait cérémonieusement frappé à la porte de sa chambre, Laurence avait compris qu’il allait enfin se passer quelque chose. Le teint fleuri, l’oeil brillant, une bouteille de porto à la ✋, Peter paraissait, ce soir-là, au mieux de sa forme. -. Darling, nous allons maintenant essayer de fabriquer un fils. Nous avons ce soir la nouvelle 🌙, c’est très bon pour tailler les rhododendrons, et commencer les enfants. N’est-il pas ?-. It’s up to you-, avait répondu Laurence.
Ayant achevé son préambule, le baronnet avait rejeté les draps, troussé la chemise de sa femme jusqu’à la taille, relevé la sienne pas plus que nécessaire et, avec ce qu’il faut de précautions courtoises lors d’un premier assaut, s’était mis en devoir, avec une vigueur rustaude et la vivacité d’un garenne, de satisfaire aux exigences dynastiques des Beresford. -. Et voilà-. Comme il quittait la chambre devenue nuptiale sans oublier sa bouteille, lady Beresford l’avait interpellé d’une voix faible mais autoritaire. –. Laissez-moi le porto, je vous prie-. Of course , avait répondu le baronnet, qui savait où trouver d’autres boissons. » Maurice Denuziere (L’amour fou)

Ça mérite bien de conserver le Porto!
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😊🐾
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Vite fait, bien fait ! Joli tableau !
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