»-. Vous allez, régulièrement, chaque année, en Afrique visiter ces réserves où les animaux les plus sauvages sont en liberté protégée. Dans quel esprit et dans quel but faites-vous ces voyages ?-. Je vais en Afrique chaque fois que je peux. La richesse et la misère des pays noirs me touchent et m’émeuvent particulièrement. C’est à la fois la préhistoire et l’avenir qui s’y mêlent.
Pour les bêtes, il en est de même. Je ne vais pas là-bas pour les chasser, mais pour les voir. Les regarder, c’est regarder la vie en mouvement, la vie réelle, faite de tous ces impératifs qui la composent dans la savane. Nécessité de subsister. Je ne vais naturellement pas dans les réserves où l’on nourrit les animaux, mais dans les lieux, parfois plusieurs millions d’hectares d’un seul tenant, où ils vivent, protégés certes, mais en liberté totale. Je me suis trouvé devant des 🦁, et nous nous sommes éloignés l’un de l’autre avec dignité. Le 🦁 n’attaque l’homme que s’il est vieux et ne peut plus chasser à courre. Je crois que les bêtes sauvages non seulement nous comprennent, mais savent reconnaître ceux qui les comprennent. Je vais donc voir un monde intouché, où, malgré les difficultés pour le fauve ou pour le gibier de subsister, tout est net, propre, pur. La vie en un mot.’‘ Paul Vialar (Le fusil à deux coups)

😊🦁
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Belle histoire, et joli lion sur ce tableau.
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Bien sympathique ce lion
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