»-. S’il savait ! S’il savait que j’aime les đ, les jolies chaussures, les cinĂ©mas, les bals et la vie. S’il connaissait ceux que je frĂ©quente et qui me plaisent. Il est d’une autre Ă©poque, d’un autre monde et moi je suis d’aujourd’hui, libre. Non pas facile, comme diraient certains, mais faisant ce que je veux, ce qui me plaĂźt, au besoin des bĂȘtises, si on peut appeler ça ainsi quand il est question de vivre.

Et puis j’ai connu des hommes, des vrais hommes, et parfois de mauvais garçons pour lesquels j’ai du goĂ»t, Ă cause de leur gouaille, de leur cynisme, de leur façon de parler aux femmes et de les traiter, et parce que, justement, ils ne sont pas comme les autres. Il est gentil, Charles, mais il sent le velours Ă cĂŽtes et le đ. Il a de grosses â et des joues rouges… et une casquette par-dessus le tout. Alors quoiqu’il me touche quoiqu’il m’Ă©meuve, je ne peux pas, je n’ai pas le droit de le mener en â”. Pas question ! C’est impossible et sans lendemain. J’ai vingt ans. J’aime le plaisir. J’aime m’amuser. -. Charles, Charles, je ne suis pas une femme pour vous !– » Paul Vialar (Le fusil Ă deux coups)
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Un tableau joyeux ! Belles couleurs.
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Vialar a faillit rentrer Ă l’AcadĂ©mie française. Ses romans de la vie en Sologne me restent en mĂ©moire. Est-ce dans « La meute » que la Dame perd la raison et qu’elle hurle comme ses chiens? Il a dĂ©crit la vĂšnerie de façon magistrale Il faut voir les Ă©quipages Ă la fĂȘte de la chasse de la chasse Ă Chambord.le spectacle du soir avec les chiens et les piqueux et maĂźtres d’Ă©quipages est admirable que l’on soit pour ou contre la chasse..
Bien Ă vous.
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