Bienvenue dans ma cabane

 »-. Il régnait dans la cabane une odeur douceâtre, aigre, une odeur humide, une odeur de renfermé. On entendait la pluie tambouriner contre les fenêtres en plastique, mais les murs étaient si épais grâce aux couches successives de tourbe et de tôle ondulée, puis de tourbe et de plastique, que l’on n’entendait rien quand il a refermé la porte. Au milieu de la pièce, trônait un poêle où était posée une bouilloire.

Les murs étaient couverts d’étagères remplies de pots et de bouteilles contenant des substances diverses, et il fallait sans cesse baisser la tête pour ne pas se cogner aux objets qui pendaient du plafond. La cabane était grande, mais tellement encombrée qu’il n’y avait pas beaucoup de place. Il y avait là des piles de bois pour le 🔥, un réchaud à gaz, un immense fauteuil, des chaises en bois, une table, du bazar partout. Au fond, se trouvait une petite pièce presque entièrement occupée par un immense matelas à deux places. -. Mettez-vous là pour retirer vos vêtements trempés-, nous ordonna-t-il en nous poussant en direction de la porte d’entrée, où se trouvait un paillasson. -. Merci, vous nous avez sauvé la vie. Sans vous, on serait morts de froid...-. J’imagine que, en plus, vous avez faim...-. » Melvin Burgess (La déroute)

« Ma cabane », acrylique et collage, par Amélie (10 ans)

5 réflexions sur “Bienvenue dans ma cabane

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