»-. La forêt retentissait des coups des bûcherons. Avec des machettes et des serpes à long manche, ils tranchèrent d’abord les jeunes pousses et les broussailles pour s’attaquer ensuite aux 🌲. Les haches soigneusement affûtées coupaient dangereusement. Chaque homme brandissait la sienne avant de la laisser retomber en biais, avec précision, sur le tronc altier. Puis il l’arrachait de la fente ainsi faite, la relevait et frappait à nouveau. Un léger copeau s’envolait, la hache s’élevait et s’abaissait ainsi, sans répit, jusqu’au moment où le tronc se trouvait coupé jusqu’en son milieu. Le bûcheron l’attaquant alors sur son autre face. Les coups retombaient avec un bruit sourd. La sueur inondait le visage de l’homme. L’🌲 frémissait soudain légèrement, comme surpris, et ce frémissement se prolongeait de branche en branche, jusqu’au plus petit rameau. Un coup encore, et les feuilles, à leur tour, se mettaient à frissonner. La hache continuait son oeuvre, comme maniée par une ✋ furieuse. Et le hêtre tombait enfin, d’abord lentement, pour finir par s’écrouler sur le sol, comme saisi de panique, gémissant, craquant, toutes ses branches oscillant dans une pluie de feuilles vertes. » Mazo de la Roche (La naissance de Jalna)
Je souffre. A chaque effort de l’homme en sueur, je souffre. A chaque attaque de l’homme en sueur contre l’🌲immobile, désarmé, désemparé, malheureux, je souffre. Telle va la vie, avec torts et raisons, il ne m’appartient pas d’en discuter. Mais il m’appartient de ressentir, de souffrir, de réfléchir, puis de PEINDRE.



Mon conseil. Il est comme cela des thèmes, des sujets, qui tiennent à ❤️ et dont le ressenti entraîne l’émotion. Pour les traiter, pour les PEINDRE, il existe plusieurs approches. Pourquoi pas user du pathos, qui entraînera l’adhésion du public. Ou tracer le destin de l’🌲solitaire, plus intimiste, avec ses atours et ses atouts. Ou bien même et pourquoi pas, imposer un style humoristique, qui souvent cache la tendresse sous le pinceau narquois. Toutefois, il faut choisir son camp, et ne pas fourrer dans le même tableau- avis aux débutants, ils reconnaîtront quelques-unes de leurs erreurs- à la fois tout le malheur et le bonheur du monde des 🌲… et des humains qui vivent à leurs dépens.
Julia est restée 2 ans perchée au sommet de Luna, un séquoia qui allait être abattu…
Pour le sauver et sauver la forêt primaire.
Oui, la violence faite à la forêt est une catastrophe pour l’humanité.
Bonne soirée Christine, merci pour la peinture.
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Dur de voir des arbres abattus ! Beaux tableaux d’arbres dans des styles différents.
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Chaque cellule à son rôle dans la nature. Dans un examen sanguin poussé, on s’aperçoit que tous les métaux et minéraux sont dans le sang pour un équilibre précis.
Dans une forêt ou prairie chaque élément participe à un équilibre.
Dans une peinture, l’artiste transmets ses émotions, vibrations au touché de la palette de couleurs, mixant les teintes, transmettant à la toile dans un équilibre adroit afin que les proportions soient agréables au premier regard, aux autres qui suivent.
Une toile c’est comme une partie de soi pour d’autres.
Une transmission.
Un don de soi.
Tous les jours je suis étonné sur ce blog.
Chaque jour je reviens !
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😊🌲🌳
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