»-. Au Canada, dans mon pays natal, il y a beaucoup d’ours, des dizaines de milliers. Dans les đ», les habitants ont appris Ă vivre avec eux. Un de mes souvenirs se situe au cours d’un Ă©tĂ© de đïž, prĂšs d’un immense lac sauvage. Notre petite troupe arrive sur une đïž densĂ©ment couverte de conifĂšres, pour y monter la âș. Pour la premiĂšre đ, des secousses brĂšves agitent soudain la toile et se rĂ©pĂštent plusieurs fois. Un coup d’Ćil Ă l’extĂ©rieur nous montre une forme sombre qui se dĂ©place sous les haubans fraĂźchement arrimĂ©s au sol. C’est un đ» brun. Il s’agite et inspecte le sol de son museau, manifestement en quĂȘte de nourriture. Nous nous enfermons dans nos sacs de couchage, peu rassurĂ©s. Il y a donc des đ» sur l’Ăźle…

Le lendemain, conciliabules et bonnes rĂ©solutions. Plus jamais de nourriture prĂšs de la tente. Ăloigner la batterie de cuisine de notre lieu de couchage. Enfermer les vivres et les dĂ©chets dans des rĂ©cipients hermĂ©tiques, car les đ» adorent les poubelles mal fermĂ©es. Et aussi, fiertĂ© plus tard de claironner Ă nos familles. –. Il y avait des ours ! Mais pas de problĂšme, nous avons cohabitĂ© pacifiquement-. » Hubert Reeves (Chroniques du ciel et de la vie)
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Une aventure assez effrayante ! Beau portrait d’ours, il n’a pas l’air trĂšs effrayant sur ce tableau !
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