Dis, Christine, si je t’apprenais à PEINDRE…

.. à PEINDRE les forêts, les bois, les feuillages qui bruissent dans le vent ? Si je t’apprenais à capter, de la pointe de ton pinceau, le rayon de 🌙 qui joue entre les 🌲, le vol de la feuille morte dans le matin d’automne ?-.  Non merci. Tu es sympa, mon pote artiste, et tes paysages sont magnifiques, à la hauteur de ton talent. Mais ce sont tes propres paysages, inspirés par tes propres images, car tu es, en sus, excellent photographe.

Non merci, car je souffre d’un grave défaut, qui fort heureusement ne se développe que pour la peinture et n’handicape pas ma vie familiale, ni ma vie sociale. Bref, en peinture, j’ai débuté toute seule, en autodidacte, et autodidacte je suis restée, dans l’âme, dans le ❤️ et dans la fantaisie. Certes, je suis ouverte aux tendances, aux idées, aux astuces de mes consœurs et confrères. Mais, surtout ne le répétez pas à mes élèves, je mets rarement leurs conseils en pratique. Je pioche par ci, par là, une impression, une nuance, une émotion, puis je fais toute seule ma petite cuisine. Alors, si ma forêt n’est qu’à moitié réussie, elle est mienne. Je l’assume, et je signe mon tableau.

Mon conseil. -. Ne faites pas comme moi, écoutez les conseils d’autrui s’ils vous sont profitables, mais à cette condition uniquement. -. Faîtes comme moi, remerciez gentiment et restez fermes sur vos positions, si vous pratiquez la peinture à l’instinct et si le ❤️ prime sur la ✋ , la spontanéité sur la raison. Il serait dommage de gâcher un élan artistique même maladroit et peu académique au profit d’une technique si irréprochable fût-elle.