»-. Les đ me regardent de leurs yeux tristes… DerriĂšre les barreaux. DerriĂšre leur malheur. Petites boules de poils que j’aimerais caresser et protĂ©ger. Je passe devant eux en dĂ©tournant mon regard et en me bouchant les oreilles pour ne pas entendre leurs voix d’Ă©corchĂ©s. Je me dĂ©pĂȘche d’arriver aux đŠ. Aux perroquets. Qui se balancent d’une patte sur l’autre sur leur unique barreau, le bec baissĂ©, la poitrine en avant, essayant d’Ă©tendre leurs ailes.-. Non, Monsieur, pas un ara, c’est pour une petite fille, je voudrais un petit vert et rouge comme celui-ci, et qui parle-. Il m’en montre plusieurs. Ăa me fait tout drĂŽle d’avoir Ă en choisir un, le plus beau, le moins dĂ©plumĂ©, le choisir exactement comme si je choisissait un pantalon… Je ne le regarde plus. -. Je voudrais aussi un perchoir… non, pas une cage, un perchoir. Pouvez-vous le livrer ? Ă six heures ?-.

Malika tournait autour de moi pour savoir si elle allait me demander ou non ce que je lui avais achetĂ©. -. Allez, dis-le moi, tu ne vas pas le laisser planquĂ© jusqu’Ă demain !-. Il n’est pas ici. On l’apporte ce soir. -. C’est un truc qui se livre ?-. Oui. -. Voyons, qu’est-ce qui se livre. Un meuble, un vĂȘtement, un đ° ? –. Non, le đ°, c’est en plus du đ... » ValĂ©rie ValĂšre (Malika)
Belle histoire, beaux perroquets sur ce tableau.
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