»-. Alors il revint vers l’est, attiré par l’instinct de ses ancêtres. Il retournait vers le pays de sa mère Nouzac et de son père Souminitik. Les 🌃 devenaient de plus en plus fraîches. Les étoiles paraissaient plus lointaines, et la 🌙, au-dessus des forêts, avait perdu sa teinte sanguine. Le cri du plongeon avait une expression mélancolique, une note de douleur et de lamentation.

Dans leurs huttes et sous leurs tentes, les gens de la forêt, humant l’air des matins de gel, enduisaient leurs pièges d’huile de 🐟 ou de graisse de castor, fabriquaient leurs mocassins, réparaient leurs raquettes et leurs traineaux. Car le cri du plongeon les avertissaient que l’hiver descendait lentement du nord. Et les marais devenaient silencieux. La femelle de l’élan n’appelait plus ses petits, au lieu de son meuglement, on entendait dans les plaines ou dans les terres brûlées la fanfare de défi des mâles, et l’entre-choc mortel des cornes sous les étoiles. Le 🐺 ne hurlait plus pour entendre sa voix. Les pattes feutrées couraient avec des précautions de chasse furtives. Dans toute la forêt, le sang recommençait à couler rouge. Novembre arriva. » James-Oliver Curwood (Nomades du Nord)
😊🌙
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Belles couleurs sur ce tableau !
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Magnifique ce tableau qui me rappelle une vieille obsession de hutte de cabane de tipi !
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