»-. Les femmes laissées à terre, là-bas, si loin, si petites, deviennent des géantes dans le souvenir des hommes. Toutes belles. Toutes ardentes. Toutes aimantes. Non pas les femmes honnêtes, promises ou épouses, qu’on ne peut imaginer autrement que brodant un trousseau, torchant un moutard ou récitant un chapelet. Celles-là, qui n’excitent guère de passions, n’ont pas grand droit de cité dans les rêveries et les vantardises des bancs de quart. Mais les autres.

Les luronnes d’un soir ou d’une escale, les filles galantes, les jolies serveuses, les catins de grande renommée, les Rosa, les Marion, les Nini, belles, hardies comme des figures de proue, avec des croupes tout en roulis et en tangage sous les jupons légers, avec des bouches humides et des bras ronds. Et des rires qui leur gonflent, qui leur soulèvent les seins à faire péter les devantiers. Celles-là dont les hommes ne parlent qu’en se frappant la cuisse du plat de la ✋, heureux soudain, au milieu de l’océan, pour un grain de beauté ou un tour de rein partagé, grivois et pudiques à la fois, si fraternels d’avoir servi dans le même corps, pris le même plaisir ou la même vérole.’‘ Geneviève Dormann (Le bal du Dodo)
Hum ! Ma femme ne se reconnait pas trop, elle est avec un marin, bibi, depuis 52 ans…
Juste pour rire, bon weekend à tous !
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Marie bon pain ou femme de guerre (Clavel),
c.est encore et toujours la même histoire !
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😊🐾
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Mes femmes m’ont aimé parce que j’étais marin. Puis m’ont détesté pour la même raison. Toutes celles des escales , j’en garde un souvenir attendri et reconnaissant.
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tout une galerie de femmes ! Beau tableau, plein d’éclat.
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