»-. Les đČ n’ont plus de feuilles, les fleurs ne sont pas encore sorties, et le sol est tout moisi. Il y a bien quelques champignons, mais ils ne sont pas beaux, et puis les champignons on ne les garde pas dans un herbier. Alors, on se promĂšne dans une allĂ©e, on se contente de regarder, et de courir de temps en temps pour que le froid n’arrive pas Ă l’intĂ©rieur de nous. La neige n’est pas fondue, on y voit des traces de pattes, des đ° ou des Ă©cureuils ou peut-ĂȘtre des biches. Je ne sais pas, cela n’a pas d’importance, c’est suffisant de savoir que ce sont des animaux beaux, mignons.

J’aime l’hiver, mais je n’aime pas les gants que l’on doit porter, on ne sent pas les frissons de la peau de l’autre qui vous tient par la â. En hiver, il faut apprendre Ă lire dans les yeux puisque le reste du visage est cachĂ© par les Ă©charpes et les bonnets… Et les regards ne sont plus les mĂȘmes quand il fait froid. Ils sont plus profonds, plus difficiles Ă dĂ©chiffrer. En fin de compte, je prĂ©fĂšre les demi-saisons oĂč tout est clair et simple. C’est comme si on marchait dans un rĂȘve, mais je sais bien que ce n’est pas un rĂȘve, c’est encore mieux. BientĂŽt on va rentrer Ă la đĄ, on boira du thĂ© chaud, on mangera de la tarte aux pommes, on rira et on regardera le đ„ en se tenant par la â.. et… » ValĂ©rie ValĂšre (Malika)
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Un joli flou sur ce tableau.
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