»-. Le piano est pour moi ce que le â” est pour le marin et le đ pour l’ Arabe. Plus encore, ma langue, ma vie, mon moi. Ma passion fait vibrer ses cordes et son clavier participe intimement Ă mes diffĂ©rents Ă©tats d’Ăąme. Pour moi, l’importance du đč est Ă©norme, il me tient liĂ© par des chaines que je ne pourrai jamais briser.

A mon avis, c’est lui qui tient le plus haut poste dans la nombreuse famille des instruments musicaux. Parmi eux, il est le plus complexe et le seul qui progresse continuellement et qui se perfectionne chaque jour. Son extension est de plus de sept octaves, donc dĂ©passe celle du plus grand orchestre, et les dix doigts d’un homme suffisent Ă manĆuvrer cet Ă©norme matĂ©riel sonore, tandis que l’orchestre nĂ©cessite le travail de cent exĂ©cutants. Nous pouvons imiter les accords d’une harpe, chanter comme les đ», dĂ©tacher, lier, exĂ©cuter sur le mĂȘme đč des milliers et des milliers de traits divers qui auparavant n’Ă©taient possibles que sur beaucoup d’instruments divers. Le piano a, plus qu’aucun autre instrument, la possibilitĂ© de participer Ă la vie de l’homme, et cependant il vit d’une vie bien Ă lui et a un dĂ©veloppement personnel… » Franz Liszt
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Belle définition du piano, joli portrait.
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