»-. Flammes ne brûlent ni ne consument, Vagues n’accourent ni ne reflètent, Délicieux air d’été, saison mûre, ne porte blanches boules duveteuses aux myriades de graines, Que ses souffles entraînent, voiles gracieuses, sur la terre au hasard. Plus légèrement, ah non ! que mes flammes à moi ne me brûlent, ne me consument pour mon amour, celui que j’aime Plus précipitamment que mes 🌊 n’accourent ni ne refluent.

Dit-on que la marée, dans sa course, dans sa quête, ne cesse jamais ? Ainsi que de moi, Qui a plus de boules duveteuses ou parfums, ou hautes nuées émettrices des pluies emportées dans les airs, Ai l’âme librement diffusée dans l’amplitude de l’air, Confiance cardinale en tous ses souffles, oh mon amour, allant à l’amitié, allant vers toi. » Walt Whitman ( Feuilles d’herbe)
😊🔥
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Beau texte poétique, belles couleurs pour dessiner la brûlure du feu.
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beautiful post
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