»-. En 1946, alors, ces citoyens de nulle part s’accrochent à un seul espoir, rejoindre en terre promise le foyer national de Palestine. Mais la Palestine est encore sous mandat britannique. Soucieuse de ses intérêts arabes, la Grande-Bretagne interdit l’immigration juive. Quand un rafiot chargé de réfugiés arrive en vue d’un port, il est arraisonné.

Quand, après l’arraisonnement de l’Exodus, trois ⛵- prisons britanniques arrivent dans les eaux françaises, en rade de Port-de-Bouc, les réfugiés y sont entassés, à fond de cale, depuis dix jours. Les femmes enceintes sont nombreuses. Il y a des malades. Les conditions d’hygiène sont atroces. Ils sont assiégés, harangués. Ils disent. – France, merci, mais nous voulons la Palestine-. Ils céderont -, pensent les Anglais. Les jours s’écoulent, ils ne cèdent pas. Parqués, encagés, soutenus par l’organisation sioniste, ils s’obstinent. En tout, cent trente-huit passagers, sur quatre mille cinq cents, seront, au bout de vingt jours, descendus à terre. Alors, la Grande-Bretagne avise, les trois ⛵-prisons vont aller décharger leur cargaison humaine là où elle aurait dû, en somme, rester. En Allemagne ! » Françoise Giroud (Extrait d’article dans le journal L’Express)
Et oui l’histoire n’est que le synonyme de la répétition. Bonne journée Christine
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😊⛵️
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Sombre histoire, beau tableau.
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