C’Ă©tait une de mes grandes interrogations de petite fille, levant les yeux au ciel et regardant les đ. -. Qu’y a-t-il aprĂšs l’Infini ?-. Mais voyons, Christine, l’Infini est infini. Il ne s’arrĂȘte pas, il n’a pas de bords, pas de limites, pas de dĂ©but et pas de fin ! Sinon, comment, pourquoi ?-. J’ai grandi, hĂ©las, je regarde toujours le ciel et les Ă©toiles, toujours la question me taraude, car l’Infini, qu’est-ce vraiment, l’Infini ? Mon imagination se dĂ©robe Ă imaginer ce qu’il y a derriĂšre. – Rien ? –. Mais voyons, Christine, que pourrait-il y avoir, Ă part la folie des hommes Ă la conquĂȘte de l’espace ?–

Les mĂ©dias nous tiennent parfaitement informĂ©s, sans doute trop pour laisser la part au rĂȘve, quant aux exploits des astronautes et autres avancĂ©es scientifiques. L’on voit mĂȘme des milliardaires y jouer les touristes de l’air Ă grandes poignĂ©es de đ°. VoilĂ qui n’arrange guĂšre mes relations, dĂ©jĂ mouvementĂ©es, avec l’Infini, je peste contre les trouble-ciels, ceux qui en veulent percer tous les mystĂšres, comme si le ciel appartenait Ă l’ĂȘtre humain alors qu’il s’est dĂ©jĂ appropriĂ© la Terre avec dĂ©gĂąts collatĂ©raux… En cette đ d’hiver, la petite fille que je fus regarde le ciel et les Ă©toiles… et ils me font rĂȘver. Car, bien sĂ»r, pour conjurer le vague Ă l’Ăąme qui m’Ă©treint, je possĂšde l’arme secrĂšte, les PEINDRE !

Mon conseil. -. Dis, Christine, PEINDRE le ciel, est-ce PEINDRE l’Infini ?-. Sur une dominante d’un bleu profond trĂšs prĂ©sent, comme il se doit pour ne pas dĂ©router le spectateur, j’ai traitĂ© une portion de ciel tel un ouvrage en macramĂ©. Dans lequel j’ai inscrit, faisant l’impasse sur les đ qui n’en sont que le prĂ©texte, ma vision des mystĂšres de la galaxie. Le tout en grand Ă©cran, bien sĂ»r, mais, par modestie, et surtout par flemme, en petit format !

Pas facile de dĂ©finir l’infini ! Une sĂ©rie de tableaux originale.
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