»-. Et elle cherche son père dans ses amants ?-. Je vois les choses de la façon suivante, elle trouve un homme séduisant dont elle fait la conquête. Là, elle n’a pas besoin d’artifices, elle suinte la sensualité par tous les pores. Elle l’aime avec une fureur dont il ne soupçonnait pas l’existence, et le vide de sa substance. Lorsqu’il est complètement épuisé, elle a le symbole qu’elle cherchait. Elle a de nouveau tué le père. Alors, elle le jette au rebus tout en éprouvant de la tendresse pour lui. Mais son besoin de trouver un autre homme est insatiable. Elle ne peut s’empêcher de reproduire le même comportement à l’infini-.

Et toi, mon pote ?-. Elle est tombée sur un os. Son terrain de chasse, ce sont les Européens, des Tchèques, des Hongrois, des Roumains, pleins de subtilité et de ruse. Je ne suis pas un enfant de chœur, mais je ne peux être retors que jusqu’à un certain point. Les jeux, ce n’est pas mon fort. J’en ai tâté et le goût m’en a passé. Natacha a du mal à s’y faire. Elle sait que je connais son jeu, et que je peux la satisfaire sexuellement. Ça la rend folle, mais elle ne peut me donner l’estocade.’‘ Léon Uris (Les 🦁 de Mitla)
Une femme cruelle ! Un portrait amusant.
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