


Le syndrome de la cabane, également appelé syndrome de Robinson Crusoé, vous le connaissez d’autant mieux qu’il a pris de l’ampleur durant les divers confinements qui nous ont assignés à résidence. Moi, la résidence en cabane, cela me va très bien, sous réserve que j’y puisse loger, outre mon chéri et mon 🐈, mes 💷, mes pinceaux, ma théière et mes illusions. Cabane tchanquée en pilotis-sur -mer, cabane perchée en haut d’un 🌲 touffu, cabane à 🐦 ou à outils de jardinage, peu importe, ce qui compte, c’est la solitude, l’introspection et les réflexions qu’elle accueille. C’est-à-dire tout refuge que s’impose, ou souhaite, l’ individu qui opte pour un retrait total ou partiel de notre société.



Car là se pose le problème. Faire retraite en sa cabane, c’est faire retraite de l’autre, du trop plein de blablabla, de consommation, de connexions, de compromissions, et surtout d’attentes vis-à-vis d’autrui. Curieusement, la cabane troglodyte, la grotte enfouie dans les profondeurs du genre tanière d’🐻, bien que radicalement cachée sous les radars, mais sans les rayons bienfaiteurs du ☀️, ne me tente guère. Question de claustrophobie, ou de luminothérapie, sans doute…



Mon conseil. -La cabane parle au solitaire, au philosophe, au poète, elle parle aussi au peintre. Car elle porte entre ses quatre murs de planches un parfum de liberté, un air d’imaginaire, un souffle de fantaisie, un zeste de vie incontrôlée et incontrôlable. Un espoir d’aventure, un soupçon de dépaysement. -. On peut poser sa cabane n’importe où, dans un ⛵, dans une ⛺, dans un camping-car, dans une hutte au fond des bois, dans un palais vénitien. Dans sa tête. Dans son ❤️.



Belle série de cabanes, une cabane pour s’isoler, c’est tentant !
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