»-. La rencontre n’est jamais une facilité, c’est toujours franchir un fossé. C’est franchir le fossé de l’inconnu et c’est même, quelquefois, franchir le fossé de l’impossible. La rencontre franchit toujours une frontière, et il ne peut y avoir de rencontre que s’il y a bien une frontière. Une frontière, c’est-à-dire un respect entre l’un et l’autre. La rencontre ne confond pas tout, elle ne mélange pas tout, je reste Je, et tu restes Tu.

Et pourquoi faudrait-il se cacher que certaines rencontres peuvent être de terribles agressions ? La rencontre peut se découvrir une rencontre de la peur. La rencontre peut être terrible, affreuse, insoutenable dans un massacre, un génocide, un attentat, dans un malheur, des visages ruinés, des visages cassés, des disparus, des blessés et des morts… Trop de ces rencontres ont visité chacune de nos vies. Dans toute rencontre, il y a toujours plus de deux partenaires. Il y a toujours une histoire. Une histoire humaine d’homme et de femme et donc toute une foule cachée derrière. À chaque rencontre qui ouvre sa porte, toute une foule en profite pour s’introduire, toute une foule entre et envahit. » Jean Debruynne (Rencontres)
Les bonnes et mauvaises rencontres ! Belles couleurs sur ce tableau.
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