Mon petit 🐈 est mort

 »-. Alice ne sait plus quoi faire de ses bras, de ses ✋, de son ❤️. Elle n’a plus envie d’habiller ses poupées, de faire de la pâte à modeler. D’ailleurs, a-t-elle encore le droit de jouer, quand les petits 🐱 meurent tous les jours ? Quand elle pense à tous ces 🐈, à tous ces gens, qui meurent chaque jour, ça doit faire des centaines, des milliers, des millions. -. À quoi ça sert tout ça ? Un petit 🐱 vit, il tombe malade. Et puis il meurt. Et moi, il faudrait que je sois gaie, que je vive, que j’aille me promener ?–

Tu sais, Alice, ça va passer. Ta peine va passer. Doucement. Il te restera d’abord de la tristesse et de la nostalgie. Et puis des bons souvenirs. Ça ne veut pas dire que tu l’oublieras. Au contraire. Mais quand tu penseras à lui, tu regarderas des photos. Tu diras. -. J’ai eu de la chance de le connaître, même pendant quelques années. Il m’a donné beaucoup de joie, et moi aussi. Il m’a appris comme le dessous du menton et l’arrière des oreilles des petits 🐈 sont doux ! Je lui ai appris comme il est doux, aussi, de faire la fête à quelqu’un qui revient de l’école. Aujourd’hui, je suis contente, parce qu’il ne souffre plus. Et moi non plus-. » Sophie Carquain (Petites histoires pour devenir grand)