Je vous livre une petite anecdote, pour sourire en ces temps troublés. Ma petite-fille Lucie tousse, tousse, on s’enquiert, sur le mode badin – . Halte-là, serait-ce le COVID, Lulu ?-. Mais non, je n’ai pas le virus, maintenant j’ai la guerre…- Sacrée Lulu ! Et surtout, troublante réflexion, sur le ton de la plaisanterie, de la part d’une écolière de dix ans, avec un sourire en coin et un petit air innocent, qui prouve que les enfants ont la tête sur les épaules, sans doute beaucoup plus que les adultes. Non point que lesdits enfants soient insensibles à la force des images et des discours alarmistes, mais leur petit monde leur permet de relativiser les choses. Et de remettre les peurs, pour ne pas dire les paniques, à leur juste place, c’est-à-dire à dire en raisonnant avec sa tête et non point avec ses émotions. Et non plus avec la peau des autres, en les envoyant, eux, au combat !



C’est du moins comme cela que ça se passe chez nous, dans notre famille. Devant les enfants, on n’en rajoute pas, on retient nos réflexions moroses et nos projections apocalyptiques. On s’empêche de dramatiser, même quand l’ambiance tourne au drame. L’enfance est une période qui hélas passe beaucoup trop vite, côté parents comme côté progéniture, pour qu’on la gâche avec des mots et des maux d’adultes. Prenons le temps de discuter de l’épidémie, de la guerre, des menaces, certes, si l’enfant est demandeur du dialogue. Mais laissons-lui toujours la porte ouverte vers l’espoir, le sourire, l’humour. La vie, quoi !



Mon conseil. -. Le virus est mort, vive la guerre ? Stop au pessimisme. Ayons confiance dans le ❤️ des hommes. Ne nous alarmons pas, et surtout, surtout… n’alarmons pas autrui ! La roue tourne, le masque à gaz remplace le masque sanitaire, le Roy est mort, vive le Roy !
Si la mort du virus était déclarée officellement, nous aurions au moins recouvré notre liberté ! Quant à la guerre, espérons que nos dirigeants ne feront pas de folies qui nous plongeraient dans une troisième guerre mondiale ! Jolie série de poissons d’avril.
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quand il y a trop de rois à la fois c’est le peuple qui n’est pas à la fête
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