
»-. Je suis assise au jardin public de Montélimar. Assise contre un 🌲, le 💷 Le Chemin de Sarasvati entre les ✋. J’entends le chant des 🐦. J’ouvre au chapitre vingt-sept et commence à lire. Isaï, prisonnière dans un cinéma, comprend qu’elle n’est pas à Bombay. Elle imagine une ruse, et s’enfuit. À ce moment-là, je suis en Inde, dans la ville de Madurai, en train de courir pour m’échapper, les pieds nus. Qu’est-ce qui m’arrive ? Pendant quelques minutes, je me suis prise pour Isaï. Je n’avais jamais ressenti cette sensation avant. Je ne peux pas m’arrêter de lire, les pages défilent une à une.



Au chapitre dix de la deuxième partie, une bande d’enfants dans le jardin m’interrompt. Je regarde ma montre, et je crois à une hallucination. J’ai lu plus de quarante pages sans m’en rendre compte ! J’ai été transportée dans un pays étranger, où se mêlaient paysages, senteurs, bruits… C’était une sensation intense, et une expérience merveilleuse… Isaï est nez à nez avec son père, je me mets à la place d’Isaï, et je suis très émue… La mère d’Isaï meurt, je suis perdue, je continue à lire malgré ma tristesse. Puis j’oublie, autre chose vient remplacer cette émotion. Quand je sors de ma lecture, je me souviens. Je n’ai jamais été si bouleversée… » Claire Ubac (Lire est le propre de l’homme)



Mon conseil. -. Se laisser bouleverser par une lecture, verser quelques larmes sur le sort d’une héroïne en danger physique ou moral, voyager dans des pays exotiques, des époques passées ou à venir, ressentir des émotions et des bouleversements de l’âme, mettre tout son ❤️ dans un destin qui ne nous appartient pas, sur lequel nous n’avons pas de prise, tel est le rôle du meilleur ami de l’homme (avec le 🐕 et le 🐈 bien sûr), à savoir le 💷. Ne boudons pas notre plaisir, laissons nous emporter. Lire, c’est comme PEINDRE. C’est laisser aller… -. Dis, Christine, pour aller où ?-. Mais… où tu le veux bien !-
Belle histoire et jolie série de tableaux pleins de belles couleurs.
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