»-. Elle aurait volontiers mis des coups de poing dans les murs. Elle avait la sensation de s’être fait avoir de tous les côtés. Un an plus tôt, son coup de coeur pour Antoine, son patron, qui dirigeait un site de vente aux enchères d’art sur Internet, et pour qui elle travaillait depuis dix-huit mois, s’était soldé par un abîme existentiel. Il l’avait complimentée devant tout le monde, lui avait envoyé des messages adorables par textos. Auxquels elle répondait encore plus gentiment. Elle était allé jusqu’aux terribles. -. Tu me manque, Hâte de te voir demain-. C’était on ne peu plus vrai, la pauvre ressentait des 🦋 dans le ventre dès qu’il franchissait la porte chaque matin, tout sourire…

Tout ça pour quoi ? Ce type avait appris par ❤️ Comment manager ses troupes, oui. Toute la boîte était tombée amoureuse de lui, maraboutée par sa voix, ses encouragements perpétuels, la mise en valeur de ses salariés. Et ils avaient tous oublié de lui facturer leurs heures supplémentaires. Il accomplissait un management à l’américaine, ultra-moderne, où tout le monde se tutoyait, et ne cessait de valoriser les compétences des uns et des autres. Et Charlotte s’était envolée. De toute la boîte, c’est elle qui avait pris le plus cher. Tout ça pour quoi ? » Isabelle Alexis (Une partie de plaisir)
Une histoire un peu cruelle ! Un portrait amusant.
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Ping : Management à l’américaine — L’atelier peinture de Christine – TYT
Tus entradas son excelentes ¿los cuadros los pintas tú?
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