»-. Perspective, perspective. Perspective, le grand mot est lâché, il est très à la mode. Nous manquons certes de perspectives, c’est-à-dire dire de projections, datées et quantifiées, dans un futur qui d’ores-et-déjà s’annonce morose. Parlons plutôt perspective, ce qui, en peinture façon Christine, signifie peu ou prou porter son regard vers le lointain, et tracer son ressenti avec simplicité, sans transformer l’exercice en corvée. Moins on en fait, mieux c’est !
D’autres artistes vous donneront moult explications, à la fois plus compliquées, plus rationnelles ou plus savantes… Moult tutos sur internet expliquent comment la réaliser avec des traits, des mesures, des calculs, et même des élastiques (!). Je préfère quant à moi me fier à mon bon sens, et surtout à mon coup d’œil. Si rien ne dérange l’oeil, c’est que la perspective est réussie. Sinon, on recommence…

Mon conseil. –Simplifier. On ne nait pas tous avec une règle d’architecte dans la tête ! Ce n’est pas une raison pour faire l’impasse sur la perspective. Même si l’on est débutant, surtout si l’on est débutant, il faut s’y attaquer, en commençant par un paysage, ou des maisons aux toits biscornus, qui, à défaut de masquer les inévitables erreurs, les consacreront comme autant de coquetteries récréatives. La couleur est également d’un grand secours, sachant que les tons clairs ouvrent l’espace, et que les foncés le referment… Autant jouer avec des trucs, des astuces, des subtilités. Bref, il faut se lancer, tenter, recommencer, réussir ! Il faut perspectiver ! Et le faire ludiquement !

Beaux tableaux, pas toujours facile de bien dessiner la perspective !
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