»-. Si Virginie m’avait paru charmante en toile bleue du Bengale, avec un mouchoir rouge autour de sa tête, ce fut encore tout autre chose lorsque je la vis parée à la manière des dames de ce pays. Elle était vêtue de mousseline blanche doublée de taffetas rose. Sa taille légère et élevée se dessinait parfaitement sous son corset, et ses cheveux blonds, tressés à double tresse, accompagnaient admirablement sa tête virginale. Ses beaux yeux étaient remplis de mélancolie, et son ❤️ agité par une passion combattue donnait à son teint une couleur animée, et à sa voix des sons pleins d’émotion. Le contraste même de sa parure élégante, qu’elle semblait porter malgré elle, rendait sa langueur encore plus touchante. Personne ne pouvait la voir ni l’entendre sans se sentir ému.

La tristesse de Paul en augmenta. Marguerite, affligée de la situation de son fils, lui dit, en particulier. -. Pourquoi, mon fils, te nourrir de fausses espérances, qui rendent les privations encore plus amères ? Il est temps que je te découvre le secret de ta vie et de la mienne. Mademoiselle Virginie de la Tour, appartient, par sa mère, à une parenté riche et de grande condition. Pour toi, tu n’es que le fils d’une pauvre paysanne. Et, qui pis est, tu es bâtard-. » Bernardin de Saint-Pierre (Paul et Virginie)
Triste histoire ! Jolie robe fleurie sur ce tableau.
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wow le tableau ! et le choc quant je tombe sur le titre qui me rappelle des cendres.
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