»-. Chaque matin, je me rĂ©veille avec l’image de trois petits đŠ, que j’appelle Amour, Travail et SantĂ©. Comme je veux ĂȘtre heureux, j’aimerais tous les attraper. Jusqu’au moment oĂč je prends conscience que je n’ai que deux â. Deux â pour bĂątir demain, c’est bien lĂ l’essentiel pour ĂȘtre heureux ! Quand on a conscience que l’on a que deux â et que tous les jours on voit voler ces trois petits đŠ, on est forcĂ©ment plus rĂ©ceptif aux plaisirs de la vie et on sait ĂȘtre reconnaissant de ce que l’on a. Car on accepte plus facilement de ne pas tout avoir. Vos deux â peuvent vous Ă©viter bien des dĂ©sillusions. Si, un jour, on a la chance de rĂ©unir amour, travail, santĂ©, il faut veiller Ă n’enfermer aucun des petits đŠ dans une cage. Mais bien les laisser voler en toute confiance.

Comme vous avez pu le constater, j’ai fait trente-six mĂ©tiers, j’ai dormi dans le mĂ©tro, dans une caravane, mais tous ces moments de ma vie furent pour la plupart des moments heureux. Pourquoi ? Tout simplement parce j’ai toujours su apprĂ©cier ce que j’avais. J’ai toujours aimĂ© l’instant, la joie de vivre tout simplement. Je n’ai jamais enviĂ© personne, encore moins voulu du mal Ă quiconque. N’oubliez pas les trois petits đŠ… » Philippe Ginestet ( La force d’aimer)
Beaux portraits d’oiseaux.
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