»-. Des milliers d’obus sillonnaient le ciel avec un hurlement sauvage, portant la mort et s’éparpillant en menus éclats. La terre bouleversée, déchiquetée, s’enlevait dans l’air. Ses géantes mottes noires masquaient le ☀️.La tête de la vipère fut écrasée. En Crimée, déferla le flot rouge, les divisions de la Première Armée de cavalerie, terribles dans leur ultime élan. Tremblant d’une peur convulsive, les gardes blancs assiégeaient les ⛵ en partance. Sur les vareuses usées, là où bat le ❤️, la République fixait les petits ronds d’or de l’ordre du Drapeau Rouge.
La ☮️ fut signée avec les Polonais. La rivière qui coulait à trente-cinq kilomètres de la ville devint la ligne frontière. En décembre 1920, par une matinée mémorable pour lui, Pavel approchait des lieux familiers. Il débarqua sur le quai saupoudré de neige, croisa plus étroitement les pans de sa capote, et, d’un pas rapide, prit le chemin de la ville, en passant par le bois. Quand il frappa à la porte, Maria Iakovlevna se tourna sur sa chaise, invitant le visiteur à entrer. Et lorsqu’un homme couvert de neige s’encadra dans la porte ouverte, elle reconnut le cher visage et porta les ✋ à son ❤️. Elle ne pouvait parler, sa joie était trop forte. De tout son petit corps frêle, elle se serra contre la poitrine de son fils et le couvrit de baisers en pleurant des larmes de bonheur. » Nikolaï Ostroviski (Et l’acier fut trempé…)

C’est triste ! prions pour que la paix soit en ce monde !
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La guerre, c’est toujours terrible, on ne peut que souhaiter que la paix revienne !
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