»-. Tout aurait donc pu aller au mieux et dans la bonne direction, si les hommes, une fois de plus, n’étaient intervenus pour tout détruire. Des hommes qui, il faut le rappeler, furent d’abord représentés par une femme, Aliénor d’Aquitaine qui, pour notre malheur, estima qu’un Anglais était meilleur amant qu’un Français ! Admettons, tout le monde a droit à l’erreur. Passe donc une lamentable faute de jugement et de goût ! Passe encore que cette drôlesse aille jusqu’à abandonner son époux, Louis VII, Roy de France au demeurant, et se jette dans les bras d’Henry Plantagenêt, Roy d’Angleterre, c’était son problème ! Mais il devint soudain le nôtre, et pour trois siècles, lorsqu’elle apporta en dot à son nouvel époux nos provinces de Guyenne, du Poitou, de la Marche, du Limousin, de l’Angoumois, de la Saintonge et du Périgord. Bref, un immense morceau de la France.

Et c’est bien à cause de cet impardonnable 🎁 que se réinstalla chez nous, et jusqu’en 1453, le spectre de la guerre. Guerre à épisodes, bien entendu, qui se déclenchait, suivant l’humeur des souverains, pour six mois ou deux ans, ou pour un siècle mais qui, toujours, et c’est cela qui nous intéresse, se déroulait dans les campagnes, donc au détriment des paysans. Car pour eux, qu’elles soient amies ou ennemies, les troupes ne sont jamais les bienvenues. » Claude Michelet (Histoires des paysans de France)
Ce que femme veut…
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