»-. Qui sont ces pèlerins ? D’où viennent-ils ? Quelles raisons les poussent vers la Galice ? L’Europe tout entière n’est qu’une vaste toile d’araignée dont chaque fil est un chemin. Elle vient s’accrocher à l’ossature maîtresse que sont les quatre chemins français. Des pays scandinaves, d’au-delà de l’Allemagne, partent des pèlerins d’Estonie, de Crète et même d’Éthiopie ! Si ces cas sont à classer parmi les exceptions, le renom de Compostelle est allé bien loin. Ce sont les foules qui ont entraîné l’église derrière elles, si l’église a contribué à une certaine promotion de l’apôtre, jamais les routes n’ont été désertées. À tel point qu’il a fallu réglementer les départs et le statut de pèlerin. Galère à perpétuité pour ceux qui ne sont pas en règle !

Diverses motivations mènent au tombeau de l’apôtre. Prier le Saint, beaucoup ont à lui demander d’intercéder en leur faveur. Guérir d’une maladie, et bien entendu, la rémission des péchés. Certaines femmes vont demander la venue d’un enfant qu’elles désespèrent d’avoir un jour. L’époux, parfois, fait le voyage à leur place. Pour peu qu’il reste assez longtemps parti, comme le dit une chanson de pèlerins, il en trouve deux en rentrant chez lui… Miracle !

Les pèlerins peuvent être classés en deux groupes, par dévotion, pénitence ou guérison. Et les autres par prétexte, ou diversion. De nos jours, un regain d’intérêt pour la route grandit sans cesse. Que ce soit l’aspect sportif, le goût pour l’architecture des siècles passés, la croyance religieuse ou un mélange de tous les motifs possibles, une chose est certaine, on arrive pèlerin à Saint-Jacques-de-Compostelle. L’important est dans l’unité, c’est elle qui fait un pied de nez à la vie trépidante des villes. Abandon, pour un temps, de tout ce qui semble indispensable. » Guy Duffroy (Voyage avec mon âne sur les chemins de Compostelle)

Mon conseil. -. Abandonner, pour un temps, tout ce qui nous encombre la vie, y compris mes pinceaux, mes toiles, mes couleurs, et mes élèves ? Quel beau rêve, que les chemins de la vie ne m’ont pas permis de concrétiser à Compostelle. Ce chemin, pourtant, je l’ai arpenté tant de fois dans ma tête…-. Amis, n’attendez à demain, prenez la route avec ferveur, sac à dos ,joie au ❤️, et bonnes chaussures !
Une belle histoire, beaux tableaux pour l’illustrer.
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J’aime beaucoup « le peuple de la Brume » et j’aime bien l’araignée aussi. Joli texte très bien écrit, on y ressent de la joie de vivre.
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Chère Christine, ce matin je suis comblée par tes textes et tableaux En allant à Fatima, faire le détours à St
. Jacques de Compostelle, belle bonheur, avec le groupe » les Pèlerins de Fatima » 7 fois Dieu m’a conduit.
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