»-. OĂč allez-vous ?-. Ă Arles-. Vous voyez ce mas plus bas, c’est chez moi-. ArrivĂ© au mas, le viticulteur m’invite Ă goĂ»ter son vin rosĂ©, il a eu la mĂ©daille d’argent au concours gĂ©nĂ©ral de Paris. Je ne vais quand mĂȘme pas lui dire qu’il est mauvais, mais j’aime le rosĂ© plus frais. Sous les hangars, d’immenses cuves oĂč travaille le moĂ»t avant de se transformer en vin. Trois cuves identiques contiennent le mĂȘme liquide, Ă des stades de fermentation diffĂ©rents. Il me fait dĂ©guster le plus avancĂ©. Pouah ! Quel goĂ»t infect aux relents de souffre ! -. Et encore… Vous voyez la premiĂšre cuve, on la couvre de toiles de jute qu’on arrose en permanence pour la refroidir. Tenez, buvez-en un peu-.

ExĂ©crable ! Une dĂ©coction de souffre pur… Ensuite, il va m’apprendre Ă mesurer le titrage d’un vin avant la rĂ©colte, au moyen d’une drĂŽle de lunette. -. Onze degrĂ©s !-. Ă travers l’oeilleton, une Ă©chelle graduĂ©e et une zone ombragĂ©e qui part du bas jusqu’au chiffre onze. Alors, pour me prouver que ce n’est pas un gadget, il cueille un grain de raisin encore vert , cette fois, il titre sept degrĂ©s. On n’arrĂȘte pas le progrĂšs… » Guy Duffroy (Voyage avec mon Ăąne sur les chemins de Compostelle)
Nice painting!
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Beau tableau, belles couleurs.
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