»-. Des acclamations enthousiastes fusaient des étages. Des torches s’agitaient sur les quais. Plusieurs femmes vêtues d’étoffes bruissantes se pressaient sur un haut pont enjambant le canal. Mamelons roses dans la 🌃, corsets s’ouvrant comme un emballage pour les exposer. -. Paganini ! Paganini !-. Une nouvelle pluie de roses tomba sur l’homme, qui les balaya d’un geste négligent. La forme féminine blottie contre lui sortit une ✋ très blanche de son ample cape et la plongea dans l’ombre, entre les jambes de Paganini, jouant avec ses parties intimes comme s’il se fût agi d’une lyre. Sinon d’un 🎻. Il ne sembla même pas le remarquer.

-. Ce n’est pas que votre 💰 me laisse indifférent. J’en ai besoin, croyez-moi. Oui, je joue pour les morts sans me faire payer, mais vous connaissez ma vie tumultueuse, les procès, les complications. Je suis un simple paysan, et je ne renonce pas à ma vie vagabonde pour m’emprisonner avec vous dans quelque salon viennois. Ah, ces Viennois tellement critiques, tellement blasés, qui n’ont même pas donné à Mozart de quoi vivre décemment ! Le connaissez-vous vraiment, Mozart ? Non, et vous ne pouvez pas rester ici avec moi. Il est probable que, à la requête de votre père, on a déjà envoyé quelqu’un à votre recherche. Si cela continue, je serai accusé de trahison…- » Anne Rice (Le Violon)
Une belle histoire, joli pont de Venise
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