Ouvrir, fermer, ranger les tiroirs de ma commode

Ce n’est un secret pour personne, ni parmi mes proches qui s’en accommodent, ni parmi mes élèves et adhérents qui plébiscitent cet excès d’énergie…. Je serais apparemment une hyper-active, du type fatigant pour autrui, et toujours en avance d’une idée, d’une action, d’un projet. Bref, une enquiquineuse… Comment s’y retrouver, dans sa tête comme dans son planning, pour mettre en route plusieurs perspectives, s’y tenir et surtout les suivre et les poursuivre, dans leur voyage au long cours ? Facile !

Je range tout, tout, dans une commode habilement positionnée dans ma pauvre tête, là où il reste un tout petit peu de place… J’en ouvre, au gré des besoins et de ma fantaisie, les tiroirs dédiés aux mille et une choses de la vie quotidienne, artistique, familiale, spirituelle, ou autre. Que je referme illicio presto sitôt ma tâche accomplie. Voilà qui est bien pratique pour limiter les regrets, les tentations, l’encombrement de mon esprit et de ma personne. Vous me ferez remarquer qu’il faut, pour cela, un minimum d’ordre et de structures mentales… C’est bien cela, j’en suis pourvue à minima, et je me débrouille modestement avec ma commode mal rangée, certes, mais commodément munie de précieux tiroirs qui se referment d’un clic… Ni vu, nu connu. Je te range !

Mon conseil – Inutile de se procurer un meuble gigantesque, une armoire normande ou une penderie à rallonges. Ce n’est pas un dressing ni un placard à chaussures, où l’on entasse et puis oublie, ou jette, ou donne. L’accumulation de biens encombre l’âme. Faisons régulièrement le tri dans les tiroirs comme dans l’âme, ils ne doivent pas déborder. -Tout tiroir devenu inutile doit être desservi et débarrassé, il servira, immanquablement, pour une nouvelle idée, une nouvelle action, un nouveau projet… Un nouvel état d’âme.