»-. Vers 500 ans avant Jésus-Christ, déjà un peu à l’étroit en cette Europe centrale où ils vivaient, les Celtes, poussés par leurs envahisseurs voisins de l’Est, et sans doute aussi par la faim, décidèrent d’aller voir à quoi ressemblaient les territoires où se couchait le ☀️. Ils vinrent donc chez nous, trouvèrent la contrée agréable, s’y pleurent. Et s’y installèrent en conquérants. On est en devoir de penser, sans médire, que la façon dont ils prirent possession du pays ne se fit pas à l’amiable. Et que les nouvelles armes, en fer celles-ci, administrèrent leur grande supériorité sur le bronze.

Voici donc les Celtes dans la place. Comme ils étaient nombreux, de plus en plus nombreux même, car ils arrivaient par vagues successives, et que les réserves alimentaires qu’ils trouvaient dans chaque village conquis s’épuisaient vite, ils déposèrent l’épée et empoignèrent l’araire. C’était ce qu’ils avaient de mieux à faire. Et ils le firent très bien. Grâce à eux, et à cette faim qu’ils redoutaient autant, sinon plus, que le glaive des ennemis -ce qui est logique, il ne faut qu’un adroit revers d’épée pour se débarrasser définitivement d’un adversaire, mais il faut toujours pas moins de dix mois pour un grain de 🌽 en épi comestible- de grands chantiers de défrichements virent le jour. Ainsi se développa le paysage agricole gaulois, et avec lui l’occupation des sols par les paysans. » Claude Michelet (Histoires des paysans de France)
Bonne organisation ! Belles couleurs sur ce tableau
J’aimeAimé par 1 personne