Outre le fait de jouer les ateliers de peinture où circulent moult conseils, les séances hebdomadaires du Jeudi sont également l’occasion d’échanges entre les adhérents. Conversations souvent frivoles, jacasseries et autres menues bêtises, que je déplore lorsqu’elles nuisent à la concentration du groupe. Bref, glissons… Toutefois, cette séance-ci nous permit, alors que nous étions peu d’adhérents autour de la grande table, de discuter… Lectures… C’est, avec le sujet inépuisable de la peinture, l’un de mes centres d’intérêt favoris.
De fil en aiguille, de 💷 en 💷, la conversation remonte le temps, s’arrête à la sortie de l’enfance, lorsque l’on est pré-adolescent, pas encore mûr pour lire des bouquins de grand, mais presque prêt. – Comment donc s’appelait cette collection, qui nous tint en haleine, et fit de nous, progressivement, ou pas, des lecteurs adultes assidus ?-. On cherche, on fouille dans les souvenirs, les images s’imposent, quelques titres sont là, au bout des lèvres. – Mais bien sûr, c’était la Collection Rouge et Or !- De retour à mon domicile, je me précipite dans mon atelier, et prépare un fond au 🔪, largement barbouillé de rouge, et tout autant saupoudré de poudre d’or. Stop, le fond est prêt, l’inspiration sera pour demain ! Enfin, je l’espère…

Mon conseil. Certes, je me laisse trop facilement influencer, ou tout du moins interpeller, par mes trop copieuses lectures. Qui plus est, lesdites lectures portent souvent sur une littérature plus classique que novatrice. Je ne suis pas vraiment de mon temps, les ouvrages actuels ne m’intéressent guère, pas plus certainement que les histoires qu’ils narrent… Bref, mes lectures étant source de tableaux, ceux-ci ne sont pas forcément au goût du jour. Ni de mes contemporains. Tant pis… Tant mieux !