»-. Des récits de pèlerins, il n’en existe pas une quantité impressionnante. Quels chemins suivaient-ils ? Quatre chemins en France, au départ de Tours, Vézelay, Le Puy et Arles. Les trois plus au nord se rejoignent à Ostabat, peu avant Saint-Jean-Pied-de-Port, où ils ne font plus qu’un. Le dernier, celui d’Arles, le rejoint à Puente la Reina, après Pampelune. Comment se dirigeaient-ils, puisque aucune carte, aucun guide n’existaient ?

50x50cm « Les chemins de Compostelle », vendu sur commande, galerie Chemins de spiritualité
Sur le chemin, l’autochtone est du meilleur conseil. C’est à lui qu’on s’adresse pour un renseignement. De loin en loin, on peu rencontrer un montjoie. Petite pyramide de pierres, elle balise la route à suivre. Enfin, le dernier recours est le pèlerin sur le retour, qu’on ne manque pas de croiser. Au moyen-âge, à l’apogée du pèlerinage de Compostelle, c’est jusqu’à cinq cent mille pèlerins par an qui se rendent en Galice. Si on se contente de diviser ce chiffre par le nombre de jours de l’année, cela fait mille trois cent soixante-dix par jour ! À la foule de l’aller, il convient d’ajouter celle du retour. On comprend mieux les propos des émissaires musulmans lorsqu’ils trouvaient cette voie encombrée ! Que de gens à nourrir, et héberger ! Les routes sont jalonnées d’hospices et d’hôpitaux, mais aussi d’auberges. » Guy Duffroy (Voyage avec mon âne sur les chemins de Compostelle)
A l’époque moyenâgeuse, les pèlerins étaient aussi nommés les sainterres car souvent, ils se rendaient en terre Sainte
D’où le raccourci SAUNTERER
Amitié
J’aimeAimé par 1 personne