Détrompez-vous, chers amis, je n’ai pas l’intention de vous tenir des propos graveleux, ni même révolutionnaires. Ce n’est pas du tout mon genre. Je ne me consacre qu’à l’art de PEINDRE. La déviance dans l’art, vous connaissez ?


Toute époque a eu son, ou ses artistes déviants. Vous savez, par exemple, ces peintres que l’on montrait du doigt, tels les impressionnistes qui, exclus des évènements officiels, organisèrent leur propre Salon, celui des Refoulés. Dédaignées, blâmées, désormais leurs toiles atteignent des prix pharaoniques… Bref, sans viser les sommets, le peintre déviant est un précurseur., Et souvent un perturbateur.. à moins qu’il ne soit un simple provocateur dont le talent -si talent il y a- ne sera jamais reconnu. Ouf, sauvés !


Mon conseil. Amis peintres, si vous visez les cimaises des musées, outre le talent, la persévérance et le travail, plus un carnet d’adresses bien rempli dans le monde des arts, ce dont je ne doute pas que vous les possédiez… Deux solutions s’offrent à vous. Le plan A consiste à être dans la ligne droite du parfait classicisme, depuis le tracé impeccable du paysage que vous reproduisez jusqu’aux couleurs plus vraies que nature. Le plan B s’inspire de la somme de toutes les déviances, et vous fait plancher sur des toiles délirantes, improbables, peintes n’importe comment avec n’importe quoi. -. Mes conseils ne vous ont pas permis d’être dans le top 10 des artistes les plus côtés et les mieux payés de la planète ? Adoptez le plan C comme Christine, à savoir prendre du plaisir à PEINDRE. Avec le sens de l’humour, et surtout de l’autodérision, qui sauvent de beaucoup de choses et surtout, à défaut de faire fortune, permettent de rire de (presque) tout, aux dépens des autres et surtout de soi-même! On arrive ainsi au plan D…


Des tableaux pleins de fantaisie !
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