»-. Mais même le Palais parisien que Louis XI fera reconstruire en partie et agrandir n’est qu’une résidence parmi beaucoup d’autres, et c’est pour toute la maison royale une occupation familière que d’entreprendre le déménagement des meubles, lits, coffres, bancs et tréteaux –ce que l’on appelle la chambre– pour aller s’installer à quelques lieues de là, à Saint-Germain-en-Laye, à Senlis, à Pontoise, à Compiègne, à Etampes… Tous ces 🏰 sont des demeures vides qui ne se remplissent qu’à l’arrivée des fourriers, lesquels les garnissent hâtivement. Déchargeant 🐎 et charrois de leur harnois pour tendre les tapisseries, dresser lits, couvertures et matelas. Et, l’heure venue, mettre la table sur les tréteaux.

Dans la famille royale, on devait longtemps après raconter l’aventure arrivée à la princesse Isabelle qui avait l’habitude, le matin, de faire ses prières au lit, pelotonnée dans ses draps. À l’aube, un valet mal réveillé, venu pour enlever son lit, n’avait pas discerné la petite forme mince, d’un geste machinal avait roulé draps et couvertures sans s’apercevoir que la princesse se trouvait littéralement emballée à l’intérieur. Il resta ébahi, sentant son ballot s’agiter et crier. Et l’on rit beaucoup de sa méprise. » Régine Pernoud (La reine Blanche)
Un façon de vivre un peu complquée et une drôle d’histoire ! Joli château sur ce tableau.
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