»-. Environ ce temps, arriva comme une bombe l’ordre d’opérer une levée de trois cent mille hommes. Les grandes guerres du grand Napoléon ! Il a fait abimer bien du monde, et on l’aimait quand même, arrangez ça ! Jusqu’aux années où le deuil et les misères abattirent les courages, on buvait le coup de l’adieu en jetant la dernière goutte du verre par dessus son épaule. Et on partait soldat en portant beau par les chemins. Ces conscrits n’étaient pourtant pas tellement joyeux de quitter ce qui faisait leur vie, le pays et les bonnes amies, les petites fêtes des paroisses et le grand ménage des champs. La plupart n’entendaient point chercher prouesse.

Ils avaient toujours vaqué assez près de la 🏡 pour ouïr, comme on dit, péter l’anse de la marmite. Du champ où l’on piochait, on pouvait voir le toit de tuiles bordé de ses grosses pierres, le four, la fontaine avec son bac de bois et le 🌲 planté près de l’étable. Un matin, les gendarmes venaient dire qu’on était de la réquisition. Il fallait trousser son paquet et suivre les autres recrues. Aller se faire casser les os, Dieu sait où, au diable vert. Ça n’a pas grand chose de beau, la guerre. Mais, au combat, ces garçons au sang plus fort qu’une eau-de-vie se sentaient de ce qui leur coulait dans les veines. Au milieu de l’action, quand il leur fallait mettre la baïonnette au bout du fusil, et se jeter de l’avant, on pouvait leur opposer les pandours, les kaiserlicks et le 😈, ils enfonçaient n’importe quelle troupe et forçaient la victoire. » Henri Pourrat (Gaspard des montagnes)
Beautiful article yes Nepoleon killed so many people and we think him great one ! It’s going actually we always praise the powerful well shared with drawing.🙂👍
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Dure époque ! Un poisson bien armé !
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