-. C’est là un bouquet éclatant, dis, Christine… Où est donc passée ta théorie fameuse, laquelle consiste en un impérieux cinq ou six couleurs plus un joker, pas plus ? Te voilà en faute, en trente-six fautes !-. Que nenni ! Ce bouquet qui te semble éclatant de vigueur, et de santé, et surtout de provocation, ne contient guère qu’une demi-douzaine de teintes, il est vrai mixées entre elles, et dotées d’un peu de blanc. Ce n’est pas, là, la profusion qui compte, mais plutôt l’emploi d’une gamme chromatique vibrante-.
Il est plus facile de faire éclore un bouquet de couleurs lorsqu’on le traite au 🔪. Car il s’agit alors, loin de PEINDRE en subtilité et délicatesse, de faire, tout au contraire, surgir, voire éclater des épaisseurs, des fusions, des violences, des sensations. L’emploi des couleurs primaires aide grandement, il faut alors oser, aller au bout du projet, ne rien lâcher, ne rien adoucir. J’ai, en complément, rajouté un vert presque criard, l’harmonie, si harmonie il y a, s’est alors calée comme elle a pu, cahin-caha.

Mon conseil. Comme pour toutes choses de la vie, il faut, en peinture, savoir ce que l’on veut. Je voulais un bouquet violent, presque agressif, pour rompre avec une certaine idée de la douceur, voire de la mièvrerie qui, en idée reçue, s’attache trop souvent à la représentation artistique des fleurs. Et puis surtout, 🔪 en ✋, je me suis bien défoulée !
Joli bouquet !
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