»-. Après une 🌃 où la curiosité des 🐦 nocturnes m’a souvent réveillé, nous quittons l’endroit vers dix heures. Plier le campement, s’occuper de l’âne, au début, me font traîner plus que je ne l’imaginais. J’espère, avec le temps, m’améliorer. C’est une question d’organisation. Après une heure de marche, alors que je demande des renseignements sur un chemin que je compte emprunter, mon informateur m’invite à prendre un café. Nous discutons un bon moment, tout en savourant ce petit noir que je n’ai pas pu faire ce matin, faute d’allumettes. Je repars, ravi, avec dans la poche une boîte d’allumettes modèle familial…

Puis nous traversons un grand bois sans difficultés, mais où la pluie nous attend en début d’après-midi. Avant que je ne confectionne une bâche pour Ramire et pour sa charge, j’ai préféré partir avec plusieurs grands sacs-poubelle et me débrouiller tant bien que mal tout en réfléchissant au problème. Aïe ! Je découvre qu’une des caisses du bât est en train de s’éventrer, j’inspecte un peu mieux la seconde , je m’aperçois qu’elle n’est pas loin de prendre le même chemin. Je décide de rentrer immédiatement, avec l’espoir d’arriver avant la 🌃. Ramire me laisse pantois quant au rythme qu’il soutient tout au long du retour. Sent-il l’écurie, ou alors veut-il m’en mettre plein la vue ? » Guy Duffroy (Voyage avec mon âne sur les chemins de Compostelle)
essant ce voyage avec un âne ! Jolis tipis.
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Intéressant !
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