»-. Je ne pouvais supporter la vue de ce pauvre cadavre. Écartelé dans le cadre de bois, verdâtre, il commençait à puer si bien qu’on le jeta dans une fosse commune en l’arrosant de chaux vive. Je pris une résolution. -. J’ai décidé de m’évader. Je ne veux pas finir comme ce pauvre Castel. Que diable, sommes-nous des 🐑 ?-. Nous serions des 🦁 que ça ne changerait rien. Nous ne sortirons d’ici que pour aller nous baigner dans le bac à chaux vive. Tu attends un miracle, où tu as un plan ?-. Je dus convenir que je n’attendais rien de la Providence, et que je n’avais encore aucun plan précis. -. Même une 🐁 ne pourrait s’échapper de cette prison. Mais les souris sont incapables de concevoir un plan d’évasion. Moi, si…–

C’est en regardant les soldats étendre leur linge sur de longues perches, dans la cour, qu’une idée fulgura dans mon esprit. Ce dispositif ne constituait pas à proprement parler une échelle, mais il était agencé de telle sorte que ses éléments, appliqués contre l’enceinte, pouvaient me permettre de parvenir à la crête du mur, qui n’était pas d’une hauteur décourageante. Au-delà, je le savais, la forteresse se prolongeait par des bastions donnant sur la rivière Brandon. -. J’effectuerai une tentative cette 🌃 même. Veux-tu me suivre ? À deux, ce sera plus facile.-. À supposer que tu parviennes à franchir cette enceinte, tu te feras cueillir par une ronde ou une sentinelle. Et si, par miracle, tu arrivais à t’évader, ils remueraient ciel et terre pour te retrouver…– » Michel Peyramaure (Louisiana)
Une histoire d’évasion pitorresque.Un tableau amusant.
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