La rupture des sentiments, sous le ☀️ d’Afrique

 »-. Sa femme en avait déjà eu assez de lui, auparavant. Mais cela ne durait jamais. Il était très riche, et allait l’être encore beaucoup plus. Sa femme avait été une beauté marquante. Et elle était toujours une beauté marquante en Afrique, mais elle n’était plus une beauté aussi marquante dans son pays pour avoir avantage à le quitter, et elle le savait, et lui le savait. Il savait cela, et puis des choses sur les motocyclettes, sur les autos, sur la chasse aux 🦆, sur la 🎣 -truite, saumon et 🐟 de pleine mer-. Sur la question sexuelle dans les 💷, beaucoup de 💷, trop de 💷. Sur tous les jeux de plein air, sur les 🐕, très peu sur les 🐎, sur la façon de d’accrocher à son 💰, sur la plupart des autres choses dont s’occupait le milieu qui était le sien. Et sur le fait que sa femme ne le quitterait pas.

Dans l’ensemble, ils étaient considérés, toutes proportions gardées, comme un heureux ménage. Ils étaient en train d’ajouter plus qu’un soupçon d’aventure à une idylle aussi enviée que durable, grâce à un safari dans une contrée connue sous le nom de -la plus noire des Afriques-. Ils poursuivaient Simba le 🦁, le buffle, Tembo l’🐘, tout en récoltant des pièces pour le Muséum d’Histoire naturelle. Le même chroniqueur les avait, dans le passé, signalés au moins trois fois comme à deux doigts de… Et ils l’avaient été. Mais ils se raccommodaient toujours. Leur union avait des bases solides. Margot était trop belle pour qu’il eût envie de demander le divorce, et il avait trop d’argent pour que Margot pût jamais le quitter. » Ernest Hemingway (Les neiges du Kilimandjaro)