»-. Pardonnez-moi, j’ai cru pendant un instant que vous me rĂ©pĂ©tiez une de ces histoires hideuses qui courent sur mon compte. N’en avez-vous pas entendu parler ? Je suis persĂ©cutĂ©, de vilaines rumeurs circulent Ă mon sujet et je peux bien vous avouer qu’elles me causent un grave prĂ©judice dans mes affaires. Cet Ă©tablissement devrait ĂȘtre plein le jeudi soir, et regardez. Six couverts !-. Quel genre de rumeurs ?-. Que j’utilise des đ pour prĂ©parer le đ° Ă la moutarde et cette sorte de fariboles. Je pourrais vous en conter de pires, si je ne craignais de vous couper l’appĂ©tit.

Pourquoi ne prĂ©tend-on pas que j’ai une salle de jeu clandestin, ou que je reçois des filles au premier Ă©tage ? Ăa, je pourrais Ă la rigueur le tolĂ©rer. Mais mettre en doute la qualitĂ© de ma cuisine et la propretĂ© de l’Ă©tablissement, c’est insupportable pour moi qui suis tellement Ă cheval sur les principes d’hygiĂšne. Mais cela ressemble Ă un complot, surtout aprĂšs ce qui est arrivĂ© mardi -. Que s’est-il passĂ© ?- . Ma cuisine a pris đ„ au milieu de la đ. Ăa doit ĂȘtre un incendie criminel. Je ne laisse jamais rien traĂźner et je n’emploie aucun produit inflammable. – Quelqu’un a-t-il une raison de vous en vouloir ?-. Moi ? Je n’ai que des amis !- » Lilian Jackson Braun (Le đ± qui voyait rouge)
J’ai lu toutes la sĂ©rie, j’aime beaucoup ! Joli portrait de chat !
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