-. Ma pauvre Christine, tu peins comme une enfant de cinq ans !- . Cette réflexion, je l’ai déjà entendue, concernant un tableau sur le thème du ☀️, que j’avais caricaturé en spermatozoïde, sans toutefois indiquer la source de mon inspiration…-. Bref, vous l’aurez compris, le style Naïf, interprétée par une grande enfant, me séduit par son côté frais, sans chichis, coloré et, je dois l’avouer, quelque peu provocateur. Peut-on ainsi traiter -ou maltraiter- tous les thèmes ?
Je suppose que la réponse est OUI. C’est du moins le traitement que j’ai envie d’infliger à sa Majesté Hiver, qui se prend décidément trop au sérieux, avec ses coulées de neige, ses toits blancs et ses cheminées fumantes dans un ciel étoilé. Que des symboles, dirais-je même des poncifs, qu’il ne me déplaît pas, en ajoutant une forêt de sapins pour parfaire l’atmosphère, de parodier avec délices. Quatre fois, quatre fois Hiver, quatre fois naïf, pour quatre fois plus de plaisir. Quatre clins d’œil vers le public, car ce tableau, qui m’a demandé plus de travail en réflexion qu’en interprétation, j’ai bien envie de le faire concourir. Juste comme ça, pour voir, pour réveiller le jury, pour faire jaser et s’interroger, pour…

Mon conseil. J’ai bien dit peut-être. L’affaire est en suspens, j’ai encore un peu de temps pour me décider. Présenter ce tableau, c’est faire preuve d’une indéniable originalité. Mais aussi acte délibéré de non-conformisme, que d’aucuns pourraient interpréter comme un manque de considération envers les jurés (ce n’est pas très grave, je les connais bien, ils s’en remettront…), et surtout envers les visiteurs. Là, il me déplairait qu’ils se méprennent sur mon intention, et qu’ils supposent que c’est peint par une grande enfant de cinq ans…
Un hiver plein de couleurs !
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